Soupirs

Rougeoyant vent sur ma chevelure
Ma vulnérable crinière s’ébouriffe
Au gré du temps, ton Notus perdure
S’éteindrait; dès lors, je ne serais plus pensif

Résister à cette bourrasque,
Reconquérir le mât de ma tête,
Et s’envoyer en l’air sans sac;
C’est retourner à mon état d’ancêtre

Tournoiement de ma triste quête
Jaillissement de mon bien-être
Voguer au son de toi
M’amener à toi sans voie

M’ignorer sourd jusqu’à t’entendre
Crier mon ignorance
Soupirer ton existence
Sentir ta brise caresser mon âme

Aspirer ton souffle
Ouvrir les voiles de mes yeux
Découvrir l’horizon des cieux
Grâce à toi, je suis devenu un écoufle

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